Photo du cueilleur

Territoire de cueillette

Aveyron et départements limitrophes, rayon de 100km autour du domicile

Labels

Simples, AB

Gamme de plantes

environ 60 espèces, 75% cueillette et 25% culture sur 2000 m²

Organisation

indépendant

Circuits de vente et débouchés

vente directe et magasins spécialisés (magasin de producteurs et Biocoop), en sec pour des herboristeries et autres producteurs de plantes

Gamme de produits

sachets de plantes sèches (200 kg par an) et ventes en vrac (200kg/an), quelques transformations alimentaires

Statut social

MSA - exploitant agricole

Statut juridique

Entreprise Individuelle

Activités complémentaires

/

Cela fait 15 ans que je suis installé en tant que producteur et cueilleur sous la mention du syndicat des Simples. À la suite de mes études liées à l’écologie et à l’environnement, je ne me voyais pas travailler dans un bureau, j’avais envie d’être dehors et de mettre les mains dans la terre. Je me suis orienté dans les plantes médicinales et me suis formé au CFPPA de Nyons. J’ai fait un stage chez une productrice en Aveyron proche de la retraite, j’ai donc racheté son lieu et me suis installé. Je fais surtout de la cueillette sauvage et un peu de culture. Je fais essentiellement des plantes sèches.
Un cueilleur doit nécessairement bien connaître l’environnement dans lequel il cueille, sur quel sol, à quelle altitude il peut récolter telle ou telle espèce et à quel stade de maturité. Il doit aussi être patient et aimer la solitude. Aimer être seul dans sa tête en activant ses doigts.
Je suis dans l’aventure depuis la création de l’AFC et assure sa présidence. C’est une association qui permet la rencontre de différents types de cueilleurs avec une diversité de pratiques, du petit cueilleur au cueilleur des industries. L’enjeu, pour moi, est que chacun y trouve sa place, respecte l’autre et préserve la ressource. Même si cette notion est bien subjective et que chacun a son échelle de vision sur celle-ci. 
Ma plante préférée, sans hésitation, est l’aspérule odorante, c‘est une des premières avec laquelle j’ai commencé à travailler. J’aime son biotope, la hêtraie sapinière, elle y apparaît toute jolie dans une éclaircie au cœur de la forêt, avec ses feuilles vertes qui forment des roues. J’aime aussi la période de cueillette, le mois de mai au climat ni trop chaud ni trop froid.

Propos recueillis par Clarisse Le Bas