Vers la création d’une interprofession PPAM nationale

Depuis fin 2019 et sur demande du Ministère de l’agriculture, les réflexions autour de la création d’une interprofession pour la filière PPAM réunissant les acteurs de l’amont à l’aval suit son cours. Ce projet visant à coordonner les professionnels, aujourd’hui dispersés, nous est d’emblée apparu comme nécessaire. Dès 2020, l’AFC s’est donc mobilisée pour suivre les débats et les réflexions autour de ce projet.

 

L’idée de cette interprofession est de créer un groupe de professionnels force de propositions dans l’intérêt commun de nos filières afin d’agir sur les thèmes transversaux quelles que soient leurs spécificités, auprès des pouvoirs publics et des instances politiques, à l’échelle de la France et de l’Europe, et ce,dans l’objectif de défendre nos intérêts à tous.

A titre d’exemple, certains sujets nous apparaissent comme suffisamment fédérateurs pour devenir des leviers de l’action au sein de cette organisation :

- renforcement de la production française de plantes,

- contribution à la protection et à la sauvegarde des espèces menacées,

- engagement dans la recherche et développement en matière de mise en culture de ces dernières,

- travaux sur les plantes et alcaloïdes,

- développement des actions en matière de législation,allégations, usage des plantes,

- encouragement à l’agrobiologie.

 

Si cette interprofession voit le jour, elle ne peut pas être un syndicat, ni le porte-voix d’un seul intérêt à l’exception de l’intérêt commun. Elle ne fait pas de politique politicienne, mais elle s’inscrit dans le champ politique comme marqueur d’un ensemble de professionnels engagés, mobilisés, afin de répondre à la demande du public, ainsi qu’aux points fondamentaux posés par nos professions.

L’AFC est aujourd’hui attentive à la représentativité au sein de cette interprofession, aux moyens financiers ainsi qu’à son organisation interne, avec ce souci d’être toujours fidèle à ce que nous sommes. En effet, notre participation à ce projet doit être marquée par ce qui fonde nos statuts, notre raison d’être, les décisions de l’assemblée et du conseil d’administration.

L’interprofession doit nous donner de la lisibilité, de la coordination dans les moyens, de la représentativité (chiffre d’affaires, nombre d’emplois, projets de développement) afin que les pouvoirs publics disposent d’un groupe opérationnel, cohérent et actif sur lequel ils pourront s’appuyer et grâce auquel nous pourrons évoluer et contribuer aux succès de nos projets.

Parallèlement à ce rôle auprès des pouvoirs publics, elle permettra de communiquer plus largement vers le grand public, ce qui nous apparait comme un enjeu d’importance.

En 2024, la tâche consiste en la rédaction des statuts de cette organisation qui prendra la forme d’une association 1901. Nous veillerons à ce que les modalités de fonctionnement soient respectées, en particulier la place et le rôle du directeur, la composition du conseil d’administration et la représentativité de l’assemblée générale.

Jean Maison, administrateur de l’association depuis sa création, ainsi que Thomas Echantillac, cueilleur professionnel et ancien Président de l’AFC, nous représentent sur ce dossier.  Ils veilleront à ce que l’intérêt général de la filière soit respecté dans tous les choix qui seront pris, car cette structure ne fonctionnera que dans la clarté opérationnelle, tant en matière de gouvernement qu’en matière d’idées.

 

Jean Maison et Thomas Echantillac

Pour aller plus loin

Qu’est-ce qu’une interprofession ?

Dans le secteur agroalimentaire, les interprofessions regroupent différents acteurs d’une même filière et ont comme objectif d’agir pour l’intérêt commun de l’ensemble de leurs membres. Elles sont les interlocuteurs privilégiés du gouvernement.

Aux origines du projet

Un article de PPAM de France sur la genèse de ce projet d'interprofession. 

Ressources

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