FranceAgrimer lance une étude économique de la cueilette sauvage des PPAM

FranceAgriMer lance une consultation pour mener une étude sur l'état des lieux économique de la cueillette sauvage des Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales (PPAM)en France métropolitaine. Cette étude permettra d’avoir une vision quantitative et qualitative sur les prélèvements effectués sur une cinquantaine d’espèces et leurs filières de destination.

Cette étude économique fait suite à l’étude de faisabilité pour l’émergence d’un Observatoire national des cueillettes, menée en 2021-2022 par un collectif de structures dont l’AFC fait partie. Cette étude pointait la difficulté à obtenir des données sur les prélèvements en plantes sauvages effectués sur le territoire. FranceAgriMer, membre du comité de pilotage de ce projet, s’est alors saisit de la question.  

Cette étude économique a pour objet d’enquêter, via un formulaire et des entretiens, les entreprises acheteuses et utilisatrices d’une cinquantaine de PPAM sauvages sur des éléments de marché (volumes, valeurs) et des éléments qualitatifs pouvant permettre d’expliquer à la fois leurs choix d’approvisionnements et l’état du marché actuel. Les données obtenues devront permettre d’élaborer une base de données économique qui pourra notamment être mobilisée dans le cadre de l’Observatoire.


L’enquête comporte deux volets :


·        un volet quantitatif (juin 2024-sept 2024) réalisé par FranceAgriMer,prenant la forme d’un questionnaire à compléter par un nombre suffisamment important d’opérateurs.

·        un volet qualitatif (sept 2024-juillet 2025) réalisé par un prestataire,consacré à la réalisation de 50 entretiens individuels approfondis, chez les opérateurs, afin de compléter les données quantitatives par des éléments qualitatifs.

Pour ce second volet, un bureau d’étude spécialisé sera recruté. La consultation concernant cette mission court jusqu’au 12 juillet 2024 (pour accéder à la consultation).

Nous espérons que les entreprises acheteuses et utilisatrices de plantes sauvages répondront présentes et que nous pourrons collectivement construire une vision sur les prélèvements effectués sur ces différentes ressources qui pour certaines subissent des pressions importantes.  

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